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mercredi 17 mars 2010

Le Centre médical de Forcilles, en Seine et Marne, à 35 km à l’est de Paris, soigne des malades du cancer par chimiothérapie et par radiothérapie.
Notre établissement a été reconnu, pour la qualité de ses soins, à l'occasion des visites d'accréditation (13 points forts en 2003, ni réserve ni recommandation) et de certification (38 points positifs, certifié sans réserve ni recommandation, action remarquée sur la gestion du risque en 2007)
Il possède deux accélérateurs de particules contrôlés par l’autorité de sûreté nucléaire en octobre 2009.
Les conclusions de cette inspection ont mis en avant :
- un système d’assurance de la qualité complet et détaillé.
- La réalisation quasi exhaustive des contrôles de qualités internes, qualifiée de point fort.
- La formation, l’habilitation et la forte implication du personnel.

Le Ministère de la Santé a outrepassé ses droits en faisant modifier une décision de la commission exécutive de l’Agence Régionale d’Hospitalisation, favorable en juillet 2009 puis défavorable en novembre 2009 concernant l’activité de radiothérapie.

Le Ministère de la Santé, par un courrier de la Directrice de la DHOS (direction de l’hospitalisation et de l’offre de soins), demande l’arrêt de cette activité au 31 mars 2010, semblant ignorer où seront pris en charge les malades actuels, au motif d’un nombre insuffisant de malades pris en charge; ils n'ont même pas attendu la montée en puissance de l'installation.

Le 2ème accélérateur de particules, installé fin 2008, n’a atteint son plein régime que fin 2009.
Depuis le début de l’année 2010, le nombre de nouveaux malades traités est de 130 (au 12 mars 2010), ce qui correspond à 670 nouveaux malades pour l’année (au dessus du seuil exigible de 600).

Mais parlons des malades :

- qui voudra hospitaliser, traiter par chimiothérapie, faire des rayons, nourrir en entérale ou en parentérale, rééduquer la voix et la déglutition pendant 60 jours des patients à la vie parfois « cabossée » et qu’aucun groupe de pression ne voudra soutenir. Ce sont souvent de grands fumeurs, parfois des alcooliques, parfois sans domicile pour certains?
N'ont-ils pas droits aux mêmes soins que les "Bobos" parisiens?
D'autant qu'il est prouvé scientifiquement que tout retard de prise en charge du traitement par radiothérapie induit une perte de chance pour le patient.

-le Ministère croit qu'il suffira de les transporter en ambulance dans d'autres Centres de radiothérapie, déjà surchargés de patients.

-pourquoi des malades des confins de la Seine & Marne traversent-ils tout le département pour se faire traiter dans l'Essonne, sans que cela interpelle nos tutelles?